La neige tombe sur ma peau comme une brûlure glacée.
Comme de l'acide qu'on jette au prisonnier.
Qui brûle mon âme, je devient donc damnée.
Et cette neige qui me brûle me ramène à la réalité.
Je me tord sur mon mal donc je ne suis plus capable.
Riant presque sur moi même tel une perdue.
Le renard nargue le corbeau, suis-je donc dans une fable?
Mais le renard a gagné et je meurs de mon cru..
Sous mon arbre qui n'a plus de pied.
J'agonise je suis seule comme je l'ai toujours été.
Je ne pleure sur personne car je ne peux point pleurer.
Et mon être meurt d,avoir mal aimé...
Mais je reste tout de même entre ciel et terre.
Souffrant encore de n'être rien.
Ni ange, ni démon, ma punition d'avoir souffert.
On me fait encore plus souffrir en m'excluant des miens.
je sens encore mon corps et ses plaies béantes,
M'obligeant à pleuré sur ses souvenirs qui me hantent.
je reste là sans bruit comme à mon accoutumé.
Et je me cache de peur qu'on me voit pleurer.
Mes yeux sont rouges comme si on les aurait brûlés.
Et malgré ma blancheur je ne suis pas vraiment morte.
Je dois donc resté ici caché.
Car pour vivre ma vie je n'étais pas assez forte.
Je suis "quelque chose" entre ciel et terre.
Et dans ce monde sans nom, j'erre et j'erre.
On me punis car j'étais trop blessée,
Et que pour en finir je me suis suicidée...